La fin de l’année approche et, avec elle, Noël.
Vous l’ignorez peut-être, mais cette année, le Père Noël doit déclarer son kilométrage, comme les autres entrepreneurs… Revenu Québec a décrété qu’il ne jouissait plus de l’immunité diplomatique. Pis encore, depuis 2018, le MRQ a annoncé qu’il resserrait les conséquences pour non-production du registre kilométrique (Logbook ou bible du Kilométrage) en imposant une pénalité de 200 $, pour tout le monde.
Le Père Noël ne recevant pas d’argent pour son travail, il ne peut se permettre de payer cette amende et doit donc noter chaque transport effectué dans ton traîneau à jouets...
De toute façon, c’est la loi et le Père Noël est un bon Jack; il respecte la loi, même si son traîneau ne lui sert pas 364 jours par année.
Il doit donc inscrire sur un long parchemin les adresses qu’il ira visiter la nuit du 24 au 25 décembre. Il lui faut aussi conserver les précieuses lettres que lui écrivent ces enfants, parce qu’elles justifient ces déplacements. Ensuite, il additionnera la distance entre chaque point de son parcourt, en prenant bien soin de ne pas oublier qu’il a fait une pause à Luxembourg, pour un petit soupé avec la Mère Noël, chez la fée des Étoiles.
Héhé, vous ne saviez pas qu’elle restait là, n’est-ce pas?
Sur son long parchemin, lunettes sur le bout du nez, le Père Noël doit se souvenir de noter toutes les dates où il a fait une petite sortie en carrosse et combien de distance il a parcouru. Par exemple, ce samedi 14 décembre, il ira dans les bois couper un gros chêne pour faire un berceau à la petite Maggie. Il ne doit pas négliger d’inscrire cela.
Pourquoi? Parce que chaque fois que le Père Noël écrira qu’il a pris son traîneau (ou qu’il a laissé ses lutins l’utiliser) pour son saint travail, il fera augmenter le pourcentage d’usage d’affaires et cela l’aidera à déduire les coûts, si un renne se brise un sabot ou s’il doit remplacer une clochette.
Joyeuses Fêtes!