Vous en rêvez depuis longtemps. Arrêter d’être à la solde des autres et exploiter votre potentiel pour vous-même... Avoir la liberté de créer vos propres horaires pour pouvoir être présent pour vos enfants… Être votre propre patron vous interpelle et vous songez à faire le saut... Ou peut-être l’avez-vous déjà fait? Ce dont on parle rarement, c’est de la myriade d’émotions que l’on doit s’attendre à vivre quand on se lance en affaires.
La peur, l’excitation, la déception, l’euphorie, le découragement, l’espérance, l’optimisme…
C’est important de nourrir votre côté positif, car le négatif nous entraîne rapidement. Vous pourriez avoir l’idée du siècle et agir de façon précipitée, de crainte qu’on vous la vole. Vous pourriez vous sentir essoufflé (ou esseulé) de ne plus avoir de vie à force de tout le temps travailler. C’est normal, on tâtonne au début. C’est beaucoup de l’essai-erreur.
Ou, au contraire, vous pourriez vous sentir au-dessus de vos affaires après avoir rencontré un client prometteur. Une poignée de main et hop, vous flottez sur un nuage! Cependant, comme le dit le proverbe : il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… S’asseoir sur ses lauriers de la sorte peut conduire à beaucoup de stress, si le contrat promis ne voit pas le jour.
Bref, discipline, rigueur, constance et persévérance sont les mots clefs ici. Il faut maintenir le rythme, bon an mal an. Quoi qu’il arrive, maintenez la cadence et faites des bilans au bout de chaque trimestre pour évaluer dans quelle direction se dessine la tangente. Car, ce n’est pas aux aléas de la semaine que vous pourrez y voir clair.
Ceci dit, il y a moyen d’adoucir la pente : si on est bien structuré et qu’on sait où on veut aller (quel marché on veut percer), ça va aller bien mieux. Un jour, les montagnes russes s’atténueront et vous passerez au yoyo… D’ici là, accrochez-vous et saisissez toutes les perches qu’on vous tend. Oh et, de grâce, ne boudez pas la tenue de livres, OK?
Rome ne s’est pas construite en un jour.